Il résulte de cette rencontre qu’au nord comme au sud, les académies sont pleinement impliquées dans l’implémentation de la culture et de l’art dans les écoles grâce à la double casquette de leurs enseignants, à la fois artistes et pédagogues.
Sans surprise, il existe une différence budgétaire notable entre les subventionnements de CultuurKuur et ceux du PECA qui permet à la partie flamande du pays de toucher plus d’élèves. Néanmoins, le PECA n’a pas à rougir de ses chiffres et fait figure de bon élève étant donné que la différence de moyens n’est pas proportionnelle au nombre d’élèves touchés. Qui plus est, il est bon de rappeler que les moyens en Fédération Wallonie-Bruxelles pour le PECA augmenteront au fur et à mesure de la progression du tronc commun dans l’enseignement.
Le principal obstacle reste, en Flandre comme en Wallonie, l’épineux problème de la mobilité. Côté flamand, des accords ont pu être conclu avec De Lijn dans le cadre du projet dynamoOPWEG qui permet à chaque école d’emmener gratuitement vers des destinations culturelles un maximum de 30 personnes par trajet et selon l'horaire existant des transports De Lijn. Si, dans un premier temps, cette solution (à laquelle le Service de Pilotage songe également) peut paraître séduisante, les restrictions inévitables qui vont de pair soulagent à peine ce problème de mobilité. Elle reste une vraie difficulté dans les endroits où les lignes existantes sont peu desservies ou qui se trouvent dans des zones à tissu culturel peu dense.
Il est toujours intéressant d’échanger avec nos homologues nationaux et internationaux pour nous situer dans le cadre de l’éducation culturelle et artistique au sein de l’UNESCO, pour enrichir nos pratiques, pour confronter nos problèmes et nos solutions ainsi que pour éviter certains écueils dans lesquels d’autres sont tombés. Le SPiP réitérera donc ce type de rencontres assez régulièrement.