Durant trois jours, ministres, experts et artistes ont partagé une conviction commune : la culture n’est pas un luxe, mais une condition du vivre-ensemble.
Du Chili à l’Afrique du Sud, les discussions sur la mémoire et la réconciliation ont mis en avant la puissance des musées comme lieux de dialogue. Le Portugal, le Québec, l’Estonie ou encore le Luxembourg ont, eux, exploré les promesses et les périls de l’intelligence artificielle, rappelant la nécessité d’un usage éthique et inclusif des nouvelles technologies.
D’autres sessions ont souligné la place de la culture dans l’éducation, la préservation du patrimoine en temps de crise, ou encore le rôle des jeunes et des artistes comme acteurs de paix. Partout, un même fil rouge : donner à la culture la place qu’elle mérite dans les politiques publiques, non comme un outil décoratif, mais comme un pilier du développement durable.
En clôture, le ministre espagnol de la Culture, Ernest Urtasun, a lancé un appel clair : inscrire la culture comme objectif autonome dans les programmes internationaux de développement. Une manière de rappeler que, face aux fractures du monde, la culture reste notre meilleur langage commun.
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